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Le président du Groupe d’amitié parlementaire maroco-italienne, Andrea de Maria, a souligné que le Maroc est un “partenaire incontournable” pour l’Italie et l’Europe, et un allié en Afrique, appelant à donner une forte impulsion à la coopération avec le Maroc en tant qu’allié en Afrique.
Lors d’une réunion sur le thème “Maroc et Bologne: opportunités de croissance et de développement”, organisée vendredi par la commune urbaine de Bologne, M. Andrea a mis en avant, dans ce sens, la stabilité politique dont jouit le Maroc et les réformes en cours dans le Royaume, saluant son rôle dans la consécration de la stabilité et l’instauration de la sécurité dans la région, ainsi que dans le domaine migratoire.
En outre, M. Andrea a passé en revue les avantages du partenariat stratégique multidimensionnel récemment signé entre le Maroc et l’Italie.
Pour sa part, l’ambassadeur du Maroc en Italie, Youssef Bella, a souligné que cette réunion renforce davantage les relations historiques fortes et distinguées unissant les deux pays, en particulier après la signature du partenariat stratégique multidimensionnel en novembre 2019.
Au regard de son potentiel économique et de sa situation stratégique, la région Émilie-Romagne est bien placée pour jouer le rôle de moteur du renforcement du partenariat stratégique récemment conclu, à travers une coopération régionale “adossée à un dialogue permanent qui permet à nos deux pays de conserver leur place dans le monde”, a-t-il poursuivi.
M. Bella a indiqué, à ce propos, que le Maroc est engagé sur la voie du progrès, notant que l’économie du Royaume a fait montre de flexibilité grâce à la maitrise des indicateurs macroéconomiques.
Le Maroc, a-t-il soutenu, est engagé depuis plusieurs années dans de profondes réformes politiques et économiques visant à libéraliser son économie, à assouplir les procédures en matière d’investissement, à créer un cadre législatif favorable et à simplifier le système fiscal, ainsi qu’à créer un climat des affaires qui stimule les projets créateurs de richesse et d’emplois.
Ces réformes et les différents chantiers structurants (Plan Maroc Vert, Plan Halieutis, Plan émergence, plan d’énergie solaire …) ont considérablement amélioré la performance économique du Maroc, notamment au niveau du classement Doing Business, passant du 97ème rang en 2012 à 60 en 2019, a-t-il affirmé.
Il a fait observer que le cadre général de stabilité politique et de croissance consolidée a fait du Maroc une plaque tournante régionale indispensable pour les investisseurs internationaux, qui bénéficient des infrastructures dont dispose le Royaume pour le développement de leurs projets, ajoutant qu’aujourd’hui le Maroc dispose d’infrastructures très modernes.
Ces atouts ont contribué à l’ouverture du Royaume sur son environnement africain, a-t-il dit, notant que cette ouverture a permis au Maroc de renforcer sa présence et de consolider son statut de partenaire crédible et résolument engagé dans le développement des économies africaines, sur la base d’un partenariat mutuellement bénéfique avec les pays du Continent.
L’ambassadeur a relevé, par ailleurs, que le Maroc a récemment annoncé un nouveau modèle de développement global, qui est le fruit d’une vision royale visant à réduire les disparités sociales et à faire avancer le Maroc sur la voie de l’émergence escomptée, en s’appuyant sur les acquis et les progrès réalisés au cours des dernières décennies.
Selon l’ambassadeur, l’accélération du rythme de mise en œuvre de la régionalisation avancée et de la charte de déconcentration administrative, constituent l’un des leviers les plus efficaces de ce modèle afin de hisser le niveau des investissements territoriaux productifs et de renforcer la justice sociale au Maroc.
M. Bella a souligné, en outre, que le Maroc a lancé le chantier de développement régional basé sur la coopération et la complémentarité entre les régions.
A l’issue de cette réunion, l’ambassadeur du Maroc a eu des entretiens avec le gouverneur de Bologne, Patricia Impressa, sur le renforcement de la coopération régionale et les questions d’intérêt commun, en particulier en ce qui concerne la communauté marocaine et les questions d’intégration. Il s’est entretenu, de même, avec le maire de Bologne, Virgenio Merola, et avec le cardinal Matthew Zobi, évêque de Bologne. Les échanges ont porté particulièrement sur le dialogue entre les religions, la visite du Pape François au Maroc et la stratégie marocaine en matière d’encadrement religieux.
Cette réunion, à laquelle ont participé des acteurs économiques marocains et italiens, se propose de consolider les relations économiques entre la ville de Bologne et le Maroc, et l’examen des opportunités de renforcement du partenariat entre les deux pays.