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L’association de la Guardia Civil espagnole (Jucil) a demandé au ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska, de se rendre au Maroc pour endiguer la vague migratoire. Se sentant en manque de soutien et pas assez nombreux dans le préside de Sebta, les membres de la Guardia civile se plaignent de « surcharge de travail » des agents à la frontière.
Dans un communiqué, les membres de Guardia civile se sont de nouveau plaint de leur situation en usant de ce qu’ils appellent une « vague migratoire croissante » pour réclamer plus de moyens et plus de recrutement.
« La surcharge d’agents à la frontière s’ajoute au manque de soutien de l’administration », a déclaré l’association demandant à Fernando Grande-Marlaska de se rendre d’urgence au Maroc.
Selon la même source, les agents postés à la frontière seraient débordés « face à l’arrivée massive d’immigrés au quotidien » alors que des sources au sein de la Guardia civil avait avoué que les gardes côtes marocains étaient mobilisés chaque jour pour éviter les tentatives d’immigration illégales, surtout chez les mineurs.
Les médias du préside occupé ont reconnu que « ces derniers jours la pression migratoire sur Ceuta semble avoir diminué », cite le site Ceutatv.
Cependant la Jucil va contre-courant en tirant la sonnette d’alarme, soulignant que la situation à serait « critique » à cause des « centaines de personnes qui tentent chaque jour de traverser le territoire espagnol dans des conditions extrêmement dangereuses ».
« Les camarades postés à la clôture font chaque jour un effort titanesque, agissant au-delà de leurs responsabilités habituelles pour protéger la souveraineté de notre pays, tandis que l’administration continue de ne pas fournir le soutien nécessaire », s’est plaint Mila Cívico, porte-parole de l’association.
C’est en réalité des demandes de manque de personnel, et le manque de soutien de l’administration espagnole qui sont au coeur des doléances. Et pour cela, l’association de la Guardia civile avance que cette situation « met en danger la sécurité de l’Espagne et l’intégrité des agents ».
« Nous demandons que des mesures soient prises maintenant, avant que la situation ne devienne encore plus difficile. Le manque de soutien de l’administration espagnole laisse les gardes civils comme seule et dernière frontière efficace avec le Maroc a indiqué le porte parole.