Les travailleurs marocains à Sebta ont adressé une lettre à la Wilaya de Tétouan demandant aux autorités la réouverture des frontières terrestres, fermées depuis mi-mars à cause de la pandémie du Covid-19, afin qu’ils reprennent leurs activités professionnelles dans le préside occupé.

Dans la lettre, relayée par l’agence espagnole Efe, les signataires rappellent qu’en absence de toute visibilité s’agissant de l’ouverture des frontières, ils risquent de perdre leurs emplois. Selon eux, il s’agit de 3 000 personnes concernées qui « ne se livrent pas à la contrebande pour survivre » et qui ont des contrats de travail, et une sécurité sociale dans le préside occupé.

Ces personnes, indique la lettre, ont des engagements à Sebta, auprès des banques, en plus des obligations familiales à remplir.

Dans une déclaration à Efe, le coordinateur de cette initiative et l’un des signataires de la lettre, Mustapha Fezzaka, a expliqué que plusieurs personnes travaillent depuis près de vingt ans à Sebta, et que pratiquement tous ces travailleurs sont employés dans la menuiserie, la mécanique, la construction ou sont travailleurs domestiques.

Fezzaka a indiqué que ces personnes avaient un permis de travail qui leur permettait de traverser la frontière quotidiennement et de rentrer chez eux dans l’après-midi du côté marocain de la frontière.

Selon lui, les signataires demandent au gouvernement de trouver une solution à ces personnes qui risquent d’être au chômage, si on leur permet pas de reprendre leur activités professionnelles à Sebta.