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Le Conseil fédéral a débloqué près de 22 millions pour des projets visant à intégrer, dans les régions où ils ont fui, les enfants et étudiants qui ont été contraints à s’exiler de leur pays.
Au Maroc, en Tunisie, en Guinée, au Mali et au Niger: cinq pays bénéficieront de soutien de la part de la Suisse pour y encadrer et intégrer les enfants et adolescents sur la route de l’exil. Mercredi, le Conseil fédéral a octroyé un budget de 21,8 millions de francs «pour leur protection et la création sur place de perspectives d’avenir».
Selon les Nations Unies, 45 millions de personnes sont concernées par la migration intra-africaine, dont 5 millions d’enfants et d’adolescents parfois non accompagnés. «Les risques sont grands pour ces jeunes d’être victimes de la traite des êtres humains, de tomber dans les griffes de trafiquants de drogue ou d’autres organisations criminelles ou encore d’être enrôlés par des groupes extrémistes ayant des accointances avec le terrorisme», rappelle le Conseil fédéral.
Le but de la Suisse est de leur donner des perspectives d’avenir et d’intégration dans les pays africains où ils se trouvent, plutôt que de les laisser sans autre espoir que de tenter une périlleuse traversée vers l’Europe. «Environ 26% des ressources seront utilisées au Maroc et en Tunisie: deux pays à partir desquels des mineurs tentent souvent de migrer de manière irrégulière vers l’Europe», précise le Conseil fédéral dans son communiqué.