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Le ministère espagnol de l’Intérieur a confirmé que les frontières terrestres de Ceuta et Melilla avec le Maroc seront rouvertes mardi 17 mai à minuit, mettant ainsi fin aux deux ans et deux mois de fermeture des passages frontaliers. Selon l’agence Europa Press, l’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, après avoir présidé l’acte du 178e anniversaire de la Garde civile qui s’est tenu dans les locaux de la Jeune Garde à Valdemoro (Madrid).
La même source précise qu’il s’agira d’une réouverture progressive fixée par arrêté ministériel aux frontières. Ainsi, les passages de Tarajal à Ceuta, et de Beni Enzar à Melilla, rouvriront à partir du 17 mai pour les citoyens et résidents de l’Union européenne ainsi que pour les personnes autorisées à circuler dans l’espace Schengen. Le Maroc posera ses conditions dans le sens inverse, précise-t-on.
De plus, à partir du 31 mai, une deuxième phase sera ouverte au cours de laquelle les travailleurs frontaliers légalement reconnus pourront entrer sur le territoire espagnol par ces mêmes passages frontaliers, ainsi que ceux qui ont obtenu un visa spécifique pour Ceuta et Melilla.
Dans des déclarations à la presse, Grande-Marlaska a rappelé que la réouverture fait partie de la «feuille de route» convenue après la rencontre entre Pedro Sánchez et le roi du Maroc. «À partir de maintenant, nous continuons à travailler sur le reste des personnes qui peuvent librement transiter par les frontières, ainsi que les marchandises», a déclaré le ministre. Grande-Marlaska a précisé que les contrôles sanitaires sont maintenus pour «tous les groupes à leur entrée», conformément aux directives du ministère de la Santé et des autorités marocaines contre le Covid-19.
Le ministère de l’Intérieur a noté qu’en plus d’un arrêté ministériel annonçant l’ouverture, le renforcement des forces de police a été ordonné à la fois à Ceuta et à Melilla, mobilisant à cet effet des membres de l’Unité d’intervention policière (UIP). Dans le cadre de ce processus graduel, les groupes de travail hispano-marocains détermineront les catégories de personnes et de biens qui pourront accéder à Ceuta et Melilla par la frontière avec le Maroc.