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Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire et Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme, ont signé, mercredi à Rabat, une convention-cadre de partenariat et de coopération institutionnelle dans le domaine de la formation et la consolidation du respect des droits de l’Homme.
Cet accord-cadre de partenariat et de coopération traduit la détermination commune et la ferme volonté des intérêts de la sûreté nationale et du CNDH de renforcer la coopération dans les différents domaines de la formation à ses niveaux élémentaire, continu et spécialisé, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.
L’objectif est de consolider les acquis réalisés par notre pays dans le domaine de la mise en œuvre et de la protection des droits de l’Homme.
Cet accord, qui pose les bases d’une coopération institutionnelle durable, vise à développer un travail conjoint entre les services de sûreté nationale et le CNDH afin de promouvoir une culture des droits de l’homme dans les formations des policiers, et d’en faire une référence et un guide encadré pour les tâches des agents de la sûreté nationale en charge de l’application de la loi.
Ce partenariat a pour but également de promouvoir des pratiques professionnelles et des interventions de terrain qui sont basées sur les normes nationales et internationales dans le domaine des droits de l’Homme, souligne la DGSN.
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Les domaines de cette coopération, ouverts à toutes les initiatives et projets futurs prometteurs, comprennent l’organisation de formations et de programmes de renforcement des connaissances et des compétences dans le domaine des droits de l’Homme au profit des cadres et des employés de la sûreté nationale.
Suite à cet accord, la DGSN et le CNDH organiseront une Journée nationale d’étude sur les normes et pratiques liées à la prévention de la torture et autres formes de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants pendant les arrestations, interrogatoires et placements en garde à vue.
Des personnalités nationales et internationales représentant les mécanismes des Nations unies en matière des droits de l’Homme, seront présentes. Un programme de formation intégré, qui comprend une série d’ateliers de formation pour les employés et agents de la sûreté nationale, est aussi prévu.