L’Assemblée générale des Nations unies a adopté le 26 octobre 1966 la date du 21 mars comme Journée internationale pour l'élimination des discriminations raciales (résolution 2142 (XXI)).

Oui, par ex. une femme ivoirienne travailleuse domestique au Maroc pourrait être victime de discrimination sur la base de son origine, de la couleur de peau, de son identité de genre, etc.

Le Maroc l’a ratifiée le 18 décembre 1970.

Régime de ségrégation raciale systématique qui existait en Afrique du Sud. Il limitait l’accès aux droits de toute une tranche de population sur la base de leurs origines ethniques et raciales (aboli en 1991).

Le refus du port de signes religieux, peut sembler neutre à priori car applicable à tout le monde, mais dans les faits, cette "règle" exclue particulièrement un seul groupe de personnes, les femmes musulmanes voilées.

Non, une discrimination n’a pas à être forcément intentionnelle pour être considérée comme telle.

Par exemple : l’interdiction des animaux domestiques dans certains lieux publics comme les hôpitaux ou les écoles, généralement pour des raisons d’hygiène et de sécurité a des effets discriminatoires si elle est appliquée de manière automatique, sans prise en compte de la situation de certaines personnes comme des personnes en situation de handicap qui se déplacent avec un chien guide ou d’assistance.

Oui, par ex. le système de l’apartheid ou les lois Jim Crow.

Les lois Jim Crow Lois imposaient la ségrégation raciale dans les États du sud des États-Unis d’Amérique entre 1876 et 1965. Les plus importantes lois Jim Crow introduisaient la ségrégation dans les services publics (établissements scolaires, hôpitaux, transports, justice, cimetière, etc.), les lieux de rassemblement (toilettes, restaurants, cafés, et autres lieux publics) et restreignaient les interactions sociales entre les personnes blanches et noires au strict minimum.

Non, certaines différences de traitements sont même obligatoires dans des situations qui ne sont pas comparables. Par ex. des adaptations pour permettre l’accès aux services publics pour les personnes en situation de handicap.