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Les journées d’étude internationales sur la migration internationale des jeunes et mineurs africains vers l’Europe (MIJMA), ont été lancé, lundi à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Mohammedia (FLSHM), avec la participation d’un comité de chercheurs internationaux du Maroc, de la France, du Canada et l’Italie. Organisé jusqu’au 10 mai par l’Université Hassan II et la FLSHM, en partenariat avec l’équipe de recherche du MIJMA, cet événement vise à approfondir l’analyse et l’étude du phénomène de la migration des jeunes et des mineurs africains vers l’Europe en mettant en évidence ses différents aspects, basés sur les pays de départ et l’accès aux zones de transit et d’établissement.
Les journées d’études ont débuté par une séance inaugurale en présentiel et à distance, marquée par les interventions de Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, Abdelhamid Ibn El Farouk, doyen de la FLSHM, et Mustapha El Miri maître de conférences en sociologie et chercheur à Aix-Marseille Université. A cette occasion, Driss El Yazami a souligné l’importance de cet événement scientifique, étant donné que le Maroc est directement concerné par ce phénomène, considérant qu’il existe un groupe important de jeunes marocains et de mineurs qui migrent vers l’Europe, et que le Maroc est passé ces dernières années d’un pays de transit à un pays de stabilité pour un grand groupe d’immigrants d’Afrique subsaharienne.
Cette manifestation vise principalement à étudier ce phénomène afin d’en comprendre les causes, évaluer ses risques et mettre en avant les nouvelles formes de migration des mineurs, ce qui contribuerait à proposer des solutions pour réduire ce phénomène, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP.
De son côté, Abdelhamid Ibn El Farouk a indiqué dans une déclaration similaire qu’au cours de ces journées d’études, qui prendront la forme d’ateliers entre plusieurs spécialistes du domaine, la lumière sera mise sur le phénomène de la migration des mineurs et des jeunes africains. Il a expliqué qu’il s’agit d’examiner les moyens pour faire face à ce phénomène, et de répondre aux problèmes majeurs qu’il pose, notamment en ce qui concerne les inégalités liées à la migration, qu’elle soit régulière ou irrégulière.