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Après des formations aux Iles Canaries, le Parti Populaire en sa qualité de première force d’opposition en Espagne a réagi à la publication au Bulletin officiel du 30 mars de deux lois délimitant la compétence maritime du Maroc.
Son sénateur Asier Antona a, en effet, déposé une demande de comparution de la ministre des affaires étrangères à la Chambre haute. Sur son compte Twitter, le parlementaire a demandé à Arancha Gonzalez «d’expliquer la position du gouvernement vis-à-vis de l’attaque» du Maroc contre la «souveraineté» espagnole. «Nous exigeons de la force face à ces abus très graves», a-t-il ajouté.
La cheffe de la diplomatie est également sollicitée d’apporter des réponses à une question écrite posée sur le même sujet par le député du parti Nouvelle Canaries, Pedro Quevedo. Il a estimé que le Maroc a pris une «décision unilatérale pour l’annexion du territoire canarien et sahraoui par la publication officielle de deux lois qui fixent les nouvelle frontières maritime du royaume alaouite».
Sur ton provocateur, le député a invité l’exécutif de Pedro Sanchez à répondre à ce «camouflet» émanant du Maroc. «Cette situation, s’est-il interrogé, nous amène à se demander si le dialogue entre les deux pays rempli la condition minimale de loyauté requise dans une relation de voisinage ?», rapporte OK Diario.
Ces réactions sont diamétralement opposées au message rassurant adressée par la ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez. «L’Espagne et le Maroc conviennent que la délimitation maritime nécessitera de résoudre le possible chevauchement des espaces d’un commun accord et conformément au droit international», a-t-elle indiqué sur Twitter.
Une position qu’elle a déjà exprimée le 24 janvier à Rabat lors d’un point de presse animé conjointement avec son homologue marocain, Nasser Bourita.
A rappeler que le Maroc n’a pas encore décliné le tracé de ses frontières maritimes.