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Cinq pays membres de l’Union européenne se sont réunis ce samedi à Venise pour discuter de la crise migratoire en Europe qui risque de s’intensifier.
Les ministres de l’Intérieur de l’Italie, Espagne, Grèce, Chypre et Malte ont demandé un meilleur partage de la charge d’accueil des migrants sur l’ensemble du territoire européen.
« Tout en poursuivant la lutte contre l’immigration clandestine et les passeurs, nous sommes tout à fait favorables à la multiplication des voies légales d’immigration vers l’Europe. Nous ne pouvons pas laisser les trafiquants décider de qui peut venir et vivre en Europe. C’est pourquoi nous investissons dans des programmes de coopération avec les pays d’origine, en offrant plus de possibilités de permis de travail en échange d’une meilleure coopération au niveau des retours », explique le ministre grec des Migrations et de l’Asile, Notis Mitarachi.
5% de la population de Chypre est composée de demandeurs d’asile
Le ministre chypriote de l’Intérieur, Nicos Nouris, a déclaré aux journalistes « qu’une politique européenne commune et forte » était nécessaire en matière de migration. « La solidarité n’est pas un slogan, et elle ne peut être vide de substance », a ajouté le dirigeant chypriote.
Il a également déclaré qu’après plusieurs années d’accueil de migrants, désormais 5% de la population de Chypre était constituée de demandeurs d’asile.
En Europe, le mécanisme de répartition des demandeurs d’asile décidé après la crise migratoire de 2015 connaît des difficultés à cause des États récalcitrants.
Avec la Guerre en Ukraine et la sécheresse qui sévit en Afrique, l’Europe s’attend à une multiplication d’arrivées de migrants.