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L’intérêt que manifeste l’opinion publique en Espagne à l’égard du Maroc s’exprime à travers le grand volume d’informations de presse, les écrits littéraires, la production cinématographique, les médias audiovisuels, les contes populaires, mais aussi à travers les baromètres d’opinion et les publications académiques. Ils ont contribué par le passé à faire durer les perceptions négatives à l’égard des Marocains (Martín Corrales, 2002).
Comme cette communication a pour objectif d’analyser l’image du Maroc et des Marocains en Espagne, nous considérons que les préjugés, stéréotypes et perceptions négatives ont accompagné durant un siècle et demi le développement des relations et conflits militaires bilatéraux. Dans ce contexte historique et culturel, nous relevons une série de conflits qui ont été à l’origine des chocs entre les deux Etats à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle. Toutefois, nous assistons actuellement à un intense débat public sur la compatibilité entre, d’une part, les impératifs des relations politiques, économiques et culturelles et d’autre part la mission des médias, qui sont un élément véhiculaire de l’image dans l’espace public.
Face à cette dichotomie, il est nécessaire d’entamer une réflexion de fond sur l’altérité et les résidus du passé qui sont ancrés dans la mémoire collective. Il est logique de nous interroger si la thématique marocaine intéresse-t-elle l’opinion publique en Espagne . C’est ce que nous allons expliquer dans cette intervention en nous référant à la mémoire collective, aux archives bibliographiques, aux hémérothèques et baromètres d’opinion.
Les représentations sociales comme mécanique de construction de l’image de l’autre
Dans un succinct exercice épistémologique, nous considérons qu’il est utile de nous attarder sur la définition de certains concepts cités dans le titre de notre communication. D’abord, la notion d’imaginaire est employée pour parler de ce «qui n’existe que dans l’imagination, qui est sans réalité» (Robert, 1990). Rappelons, à titre d’exemple, les actions que l’opinion publique avait gavées dans sa mémoire comme de grandioses épopées militaires de l’armée espagnole lors de ses conflits au Maroc de 1859 à 1937. Ensuite, le terme stéréotype est employé dans le sens de désigner un ensemble d’opinions préconçues (Lippmann, 1964) ou «un ensemble de croyances à propos d’un groupe social» (Ashmore et Del Boca, 1981).
Le préjugé a une dimension affective pour l’usage abusif de stéréotypes négatifs qui conduirait finalement à des manifestations discriminatoires, xénophobes ou racistes (Van Dijk, 2000: 47). J’ajoute que le préjugé est la résultante de l’éducation de base, du contenu de certains manuels scolaires et de la terminologie usitée dans les moyens de communication. C’est ce que nous avions vécu au Maroc durant le protectorat.
Quand nous parlons de l’opinion publique, nous nous référons à un énoncé constitué de trois éléments fondamentaux: le politique, le médiatique et le sondage. Nous considérons qu’il serait utile de citer des cas concrets concernant l’image que l’on se fait des Marocains en Espagne. Le collectif marocain, par exemple, se fait noter beaucoup plus par sa constante présence dans les médias et enquêtes sociologiques que par son importance numérique, sa culture ou le degré de sa participation à l’économie du pays d’accueil. A la différence des autres collectifs d’immigrés, le Marocain se fait distinguer aussi par ses traits identitaires spécifiques (langue, religion, apparence physique) (Aparicio, 2001) et par un haut indice de masculinisation (456.497 hommes contre 355.915 femmes jusqu’au 1er janvier 2019 : 56,19% et 43,8%). (INE, 2019).
La question marocaine dans l’imaginaire espagnol
L’analyse de l’image du Maroc dans l’opinion publique espagnole donne l’impression que nous sommes en présence d’une thématique ample et confuse. L’image, ici, détermine l’idée que se fait un groupe d’êtres humains d’un autre. Les images sont formées dans l’esprit et sont indépendantes de la volonté de l’Homme (Ventalon, 2017 : 484). Eu égard aux circonstances historiques et compte-tenu de la nature des systèmes politiques marocain et espagnol, il est raisonnable d’admettre que des points de désaccord entre les deux nations continuent d’exister parallèlement à la persistance de stéréotypes et préjugés.
Pour la coexistence dans la péninsule ibérique des cultures musulmane, chrétienne et hébraïque à l’époque d’Al Andalous, une infinité de stéréotypes sur les arabes et musulmans avaient envahi la culture populaire et l’imaginaire collectif (Menocal, 2003). Plus tard, et pour diverses circonstances (voisinage, histoire, conflits territoriaux et d’intérêt), le Marocain a été identifié avec une multitude de qualificatifs dénigrants. En fait, depuis la chute du dernier royaume taïfa de Grenade et l’Inquisition espagnole, les termes «moro», «juif» ou «hérétique» s’employaient pour identifier dans l’Espagne médiévale l’intrus pour l’exclure de la société chrétienne. Ainsi nous apprenons comment eut été modelée l’image du «moro» dans la littérature espagnole et les comédies classiques de l’Espagne médiévale, particulièrement dans les pièces de Lope de Vega.
En fin de compte, le moro est l’antiespagnol par antonomase. La notion de l’Autre s’est développée parallèlement à l’expansion coloniale et aux tentatives des espagnols, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, d’imposer leurs culture, style de vie et religion à la nation marocaine.
Un siècle et demi de fiction romanesque
Depuis la guerre de Tétouan (1859-60), la question marocaine fut associée à l’histoire politique et sociale de l’Espagne jusqu’à la fin du protectorat espagnol au nord du Maroc, en 1956. Nous considérons que les causes sont d’ordre historique, affectif et culturel. Ce qui est certain est que depuis la guerre de Tétouan, les successifs contentieux militaires entre le Maroc et l’Espagne se sont introduits dans la création littéraire, aussi bien dans le genre dramatique que lyrique, spécialement dans le récit.
Durant plus d’un siècle et demi, des écrivains ont trouvé dans les fréquentes guerres Maroco-espagnoles un argument d’inspiration pour leurs romans, fables, fictions ou récits allégoriques, etc. Les stéréotypes et préjugés collés aux marocains se sont particulièrement perfectionnés durant les successives campagnes militaires au Maroc, de 1859 jusqu’à 1937.
Pour sa grande répercussion historique et sociale, cette période était la plus fructueuse pour le roman sur la guerre du Maroc aussi bien pour la quantité des textes publiés que pour la prolifération des thèmes traités et de la variété des genres narratifs. Certains attribuaient aux Marocains des qualifications péjoratives et des préjugés avilissants. D’autres, pressés par les éditeurs, écrivaient ce que leurs lecteurs désiraient lire tels que : le «moro» devait être méchant; l’espagnol est héroïque, et, la guerre est une épopée.
Le fait de traiter des campagnes militaires, de la terre et des hommes du Maroc, était un évènement de grand intérêt pour l’opinion publique, les familles des militaires mais aussi pour les auteurs qui vilipendaient leur voisin du sud et ses habitants éreintés par les guerres. Il s’agit aussi de rentabiliser le factuel à des fins commerciales (Barranco: 92).
Durant cette période, se sont en fait cimentés les stéréotypes, préjugés et disqualifications des Marocains, qui étaient immédiatement reproduits dans les manuels scolaires, la production littéraire et cinématographique, la presse, les discours politiques, dessins animés, etc. Les Marocains étaient alors considérés comme des personnes de deuxième catégorie dans l’imaginaire ou la mémoire collective en Espagne (Martin Corrales, 2002).
Un ancien président de gouvernement de la Restauration et historien, Antonio Cánovas del Castillo, est cité pour sa fameuse phrase (en 1880) pour proclamer qu’il «préférerait avant tout avoir les français comme voisins proches que des qabilas barbares et pilleuses». Il disait aussi que «chassés de Grenade, notre œuvre n’est pas encore achevée », pour révéler les intentions de coloniser le Maroc.
Pour légitimer un conflit socio-culturel, le «moro» était défini, plus tard, dans la littéraire militaire et dans le discours africaniste espagnol comme l’ennemi, le sauvage, le cruel, l’adversaire intime ou l’infidèle. Pendant le protectorat, cette idéologie, basée sur le concept de l’anti-moro, avait pour objectif de véhiculer une image d’un Maroc éternellement archaïque.
Cette fausse conviction se justifiait par un dramatique passé commun, une parenthèse du protectorat espagnol au nord du Maroc ou la persistance de vieux topiques depuis l’expulsion (ou extermination) des derniers musulmans de la péninsule ibérique. Cette image, désormais considérée comme un résidu d’un passé dramatique pour les deux peuples, devait heureusement perdre de sa virulence et disparaître graduellement de la production littéraire et du discours politique.
Séquelles du passé
L’inusuelle présence depuis la Marche Verte du Maroc dans les médias espagnols en périodes de tension entre les deux Etats invite à nous interroger sur les raisons qui justifient la recrudescence de cet intérêt. Nous avions tenté de vérifier cette hypothèse à travers l’analyse de contenu de presse, les baromètres d’opinion et les entretiens de fond avec des journalistes espagnols.
Dans les trois méthodes de recherche sociologique, le Royaume est considéré comme une question préoccupante pour l’opinion publique espagnole. A ce propos, nous avons relevé que les médias, les acteurs politiques et sociaux adoptent une double position. Ils considèrent, d’une part, que les rapports entre les sociétés civiles dans les deux pays sont permanents, corrects et harmonieux. D’autre part, les relations diplomatiques demeurent à la merci des tensions cycliques comme conséquence des multiples dossiers en suspens. C’est la raison pour laquelle, nous relevons une forte production d’articles de presse sur le Maroc en périodes de tension entre les deux pays, tels le rappel pour consultations d’un ambassadeur, la recrudescence des flux migratoires irréguliers ou la non-rénovation d’un accord de pêche.
Comme fait inédit, nous avons comptabilisé le 18 juillet 2002, soit un jour après l’abandon par des gendarmes marocains de l’îlot de Toura/Laila, un total de 278 titres dans cinq journaux espagnols en rapport avec cet incident (El Pais : 31 ; El Mundo : 50 ; ABC : 83; LA Razon 65 et El Periodico: 49). Autre exemple : dans un baromètre d’opinion du CIS, en juillet 2002, nous relevons qu’en dépit de l’incident de l’îlot de Toura/Leila (Persil) et le rappel par les deux gouvernements de leurs ambassadeurs de leurs postes respectifs, 82,4% des Espagnols appuient favorablement l’entretien de bonnes relations avec le Maroc et 75,6% se sont félicités de la manière de résoudre pratiquement cet incident (CIS, juillet 2002 : 2465). Notons aussi que 69,3% se sont déclarés peu préoccupés de ce qu’il pourrait survenir depuis cet incident.
Dans un autre registre, je tiens à mentionner qu’à la lumière des résultats de l’analyse de contenu de 300 titres de la presse espagnole, que nous avions réalisée en rapport avec les crises de 2001-2002 (migratoire, diplomatique et territoriale), nous relevons que 86% de ces titres expriment une tendance clairement défavorable à l’égard du Maroc. Il est cependant notoire de noter l’absence de vieux topiques, préjugés et stéréotypes à l’égard des Marocains. C’est là une attitude qui adhère à la nouvelle réalité sociale en Espagne favorable à la convivialité positive et à l’élimination de locutions péjoratives qui risquent de blesser la sensibilité et les croyances des deux sociétés. Les journalistes optent plutôt pour l’analyse politique et sociologique.
A partir des résultats atteints dans notre étude, nous sommes en mesure aussi de soutenir que les quotidiens mentionnant les Marocains dans leurs colonnes, invitent à développer une coopération multiforme, y compris sur le plan militaire. De même, ils abordent l’immigration comme un fait positif dans le développement d’une société multiculturelle mais aussi pour faire germer les graines d’un effectif voisinage.
Cette position est loin d’être comparée à celle de jadis des animateurs du supranationalisme espagnol qui réclamaient publiquement à la fin du XIXe siècle « une légitime intervention contre le Maroc pour la colonisation de peuples barbares». Nous enregistrons ainsi une claire tendance d’atténuer toute locution offensive à l’égard du peuple marocain. Lorsque l’immigration est mentionnée dans les médias en Espagne, la société tend à penser instinctivement au collectif marocain. En dépit de ce jugement spontané, la presse espagnole ambitionne en général à sensibiliser l’opinion publique à la réalité marocaine. En témoigne la présence de plus de 17 correspondants des médias espagnols dans les années 2000 à Rabat. Dans sa majorité, l’opinion publique espagnole, galvanisée durant la crise territoriale (incident de l’ilot Toura/Leila de juillet 2002), s’exprime dans un ton uniforme sur des thèmes qui ravivent la fibre patriotique, comme le démontrent les baromètres d’opinion.
Une nouvelle ère
Conscient du déficit de communication entre les deux sociétés, le Maroc s’est ainsi efforcé, avec l’avènement du premier gouvernement de transition, à véhiculer son image d’Etat de droit doté d’institutions démocratiques. Le but était de créer un climat d’opinion favorable au rapprochement des sociétés civiles dans les deux pays, unique ressource pour cicatriser les plaies du passé et extirper de l’imaginaire collectif les stéréotypes, préjuges et images négatives.
En comparaison avec les étapes historiques antérieures, le Marocain n’est plus considéré comme l’héritier de la négative catégorisation du musulman (l’Autre ou le moro) sinon comme un étudiant ou un travailleur qui s’efforce à s’intégrer dans la société d’accueil. Cette nouvelle image de tolérance est corroborée par l’attitude des 81,5% des Espagnols qui affirmaient dans une enquête du Centre d’investigations sociologiques (CIS – février 2001: 2409), qu’ils n’étaient pas gênés d’avoir des Marocains comme collègues au lieu du travail. De même, 76,8% acceptent avoir des Marocains comme voisins et 53,7% ne s’opposeraient pas au mariage de leur fils ou fille avec des Marocains. Déjà en 1998, plus de 88,6% des Espagnols reconnaissent avoir des relations de travail, d’amitié et de voisinage avec les Marocains. Il est judicieux de rappeler qu’antérieurement à ces dates, le Maroc était considéré en 1987 comme une potentielle menace contre la sécurité de l’Espagne (CIS 1987, p. 54) avec 34,3% des personnes interrogées. En 2017, cet indice a atteint 12,9% (CIS, septembre 2017: 3.188 – p 31.a).
Ces représentations, qui évoluent selon le contexte, le temps et le discours (Van Dijk, 2000: 45), nous aident à connaître le degré d’influence des médias, acteurs sociaux et politiques dans la construction de l’opinion publique et la création de réseaux d’intérêt dans la sphère publique. Pendant les crises qui avaient secoué les relations entre le Maroc et l’Espagne en 2001-2002, le gouvernement marocain avait précisément accusé la presse espagnole de porter préjudice à son image de marque et à celle de ses institutions suprêmes. La préoccupation d’améliorer en Espagne l’image du Maroc en tant qu’Etat de droit s’est ainsi convertie en une priorité au sein des instances officielles de Rabat. Feu S.M Hassan II avait pris l’initiative de la création, en février 1996, du Comité Averroès, qui a pour tâche de favoriser le dialogue, la coopération et la connaissance mutuelle.
En conclusion, nous notons que depuis la transition démocratique en 1978, une favorable impression à l’égard du Royaume s’est développée dans un favorable scénario international. Ceci intervient parallèlement à la croissance de la communauté marocaine en Espagne, des échanges économiques et aux permanentes revendications par le Maroc de la souveraineté sur Sebta et Mellilia. Je relève aussi que le contenu de certaines publications sur le Royaume éditées en Espagne depuis la mort de Franco, se distingue totalement de la littérature folklorique, pittoresque et patriotique sur le Maroc colonisé.
Une nouvelle génération d’intellectuels espagnols s’efforce désormais de démanteler la vieille doctrine de l’identification idéaliste avec l’environnement marocain encouragée jadis par la presse hispano-marocaine et franquiste. Depuis les années 90 du précédent siècle, nous avons répertorié une série d’œuvres et essais académiques édités en Espagne dans le sens de rétablir la vérité historique et décrier le contenu de publications antipédagogiques qui s’alimentaient de la doctrine africanisme et du dénigrement du Maroc et des Marocains. Il s’agit d’ouvrages qui ont été publiés pour combler un vide bibliographique en relation avec des faits historiques et pour extirper du discours l’usage d’expressions dénigrantes qui pèsent encore sur la conscience populaire. D’autres écrivains se sont rebellés contre le mythe de l’empire colonial que les africanistes avaient créé uniquement dans leur imaginaire pour déprécier la culture marocaine.
La femme marocaine en Espagne: faux préjugés et intégration
Cette partie de notre communication a pour objectif de démonter certains préjugés selon lesquels la femme marocaine s’introduit en Espagne dans des conditions irrégulières et qu’elle est un élément passif. Je m’appuie sur les conclusions de deux travaux de terrain que j’ai dirigés en 2010 et 2011 à Madrid et des essais publiés par des chercheurs espagnols. D’abord, nous signalons que tant qu’elle est active et exerce un emploi dans la société d’accueil, elle crée un cordon ombilical avec sa société d’origine, éduque ses enfants, gère son foyer et se dote d’un nouveau statut social privilégié comme productrice de richesse et soutien économique de sa famille. Ensuite, notons que l’Espagne a conclu avec le Maroc le plus grand nombre d’accords et de conventions en matière de migration que tout autre pays hors de l’Union européenne (103 au total de 1956 à 2005 dans tous les domaines). Enfin, les dispositions légales au Royaume ne prévoient aucune discrimination entre les deux sexes ni de restriction de voyager hors du territoire national. Faute de temps, il est utile de citer quelques conclusions auxquelles nous sommes parvenus dans nos études :
– Les femmes marocaines entrent en Espagne dans les mêmes conditions que les hommes pour résider, travailler, étudier ou pour tourisme.
– Leur présence en Espagne est régulée par une série d’accords bilatéraux et de conventions internationales.
– Souvent, elles souffrent d’une double exploitation, dans leur foyer et au lieu de travail. A titre d’exemple : Elles sont « mères occasionnelles » lorsqu’elles exercent le métier de femme de ménage et victimes de chantage dans leur pays d’origine lorsqu’elles confient l’éducation de leurs enfants ou la gestion de leurs biens à des parents ou amis.
– Aux XIXe et XXe siècles, la femme marocaine était victime d’une description négative, de spéculations anthropologiques et d’une infinité de désignations qui lui étaient attribuées.
– Parmi ces dénominations: Mora, arabe, musulmane, berbère, indigène, rifaine, sarrasine, bédouine, ou simplement marocaine.
– Elle était ignorée comme mère, épouse et travailleuse.
– Cette littéraire était utilisée comme prétexte pour justifier l’intervention coloniale ou la supériorité de la métropole.
– Les premières et sérieuses études s’appuient sur des théories anthropologiques et socio psychologiques déjà appliquées dans d’autres Etats aux traditions migratoires (France, Belgique, Allemagne, Etats-Unis, etc.)
– Récemment, certains travaux se sont intéressés à la condition des saisonnières marocaines dans les fermes de fraise à Huelva comme réussite du modèle de migration circulaire.
– Elles sont victimes de préjugés selon lesquels elles ont un statut secondaire dans la société et dans leur propre foyer.