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Des acteurs de la société civile marocaine interpellent les autorités publiques au sujet de la situation des migrants et réfugiés au Maroc. «Ces personnes comptent parmi les plus vulnérables et se trouvent en désarroi face à la propagation du COVID-19 et à la période de confinement obligatoire», indique un communiqué de six ONG, parvenu à Yabiladi vendredi.
Les signataires y «déplorent notamment que certaines personnes n’aient pas pu obtenir une autorisation de circuler sous prétexte d’absence de titre de séjour en règle». A ce sujet, les auteurs appellent à «fournir une assistance aux personnes les plus vulnérables en particulier celles qui vivent dans des logements insalubres ou dans des campements de fortune ainsi que les mineurs non accompagnés». Elles recommandent aussi d’«assurer l’hébergement des personnes sans-abris migrantes, réfugiées et demandeuses d’asile, dans des lieux sûrs, à l’instar de ce qui a été fait par certaines communes», tout en garantissant «l’accès aux soins pour les personnes migrantes et réfugiées atteintes de maladies chroniques».
Par ailleurs, elles demandent d’«assurer la traduction des documents officiels en anglais et en français en cette période de confinement afin de faciliter l’accès à l’information et de limiter le partage des fausses informations», en plus de «la prolongation automatique des cartes de séjour jusqu’à la fin de la période du confinement».
Dans ce sens, les signataires rappellent que «ces demandes font partie des droits fondamentaux compris dans la Constitution de 2011 ainsi que dans les conventions internationales ratifiées par le Maroc». Cet appel a été signé par l’Association marocaine des droits humains (AMDH), l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH), Espace associatif, Adala, l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) ainsi qu’EuroMed Droits.
Source : https://www.yabiladi.com/articles/details/92064/maroc-migrants-restent-plus-vulnerables.html