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Cité samedi par Europa Press, Imbroda a souligné que «depuis un an et deux mois», la frontière commerciale avec le Maroc a été fermée, à la suite de ce qu’il considère comme «une décision unilatérale». Autre souci pointé, les îles Chafarinas (à trois kilomètres au large du village de Ras El Ma et à 46 km au sud-est de Melilla) qui seraient «devenues un important point d’entrée irrégulière d’immigrants». Pour le président de Melilla, cet ensemble met l’enclave dans une situation délicate, sur fond de difficultés économiques et de gestion de la migration.
Dans ce sens, Imbroda a avancé que son gouvernement local attend «quelque chose» des autorités marocaines, puisque les migrants arrivés à Melilla sont «parfois» accueillis au CETI en attendant «leur expulsion du territoire». Le représentant nationaliste et conservateur indique le Maroc tire «nombre d’avantages de toute nature, accordés par l’Espagne» et que donc «[son] point de vue» devrait être pris en compte.
Depuis la réelection de Pedro Sánchez (Parti socialiste espagnol – PSOE) à la tête de l’exécutif espagnol, Juan José Imbroda croise le fer avec le pouvoir madrilène afin que ce dernier exerce une pression sur le Maroc en matière de gestion des migrations.