Cet article est une contribution de notre partenaire EU-Logos.
Cet article a pour objectif de mettre en lumière la stratégie « d’externalisation » de la politique d’asile et d’immigration mise en place par l’Union européenne et ses états membres, en réponse à la crise migratoire qui débuta à la suite des printemps arabes, qui entraîna un afflux sans précédent de migrants et demandeurs d’asiles aux frontières de l’Europe. Cette stratégie, qui vise à développer une coopération avec les pays-tiers et de transit, par le biais d’accords bilatéraux ou multilatéraux, a pour objectif de les encourager à mieux contrôler leurs frontières afin d’endiguer plus efficacement les flux migratoires. Cependant, celle-ci a suscité de nombreux débats. Elle a notamment soulevé une série de questions quant à son impact sur le respect des droits fondamentaux des réfugiés dans les pays-tiers. Ainsi, le fait que la mise en œuvre de l’externalisation des politiques migratoires de l’Union européenne, s’opère au détriment des droits humains et des obligations internationales, sera illustré au travers de trois exemples concrets d’accords passés entre les pays européens et d’autres pays tiers.