La Garde civile espagnole avait livré des migrants aux autorités marocaines quelques heures plus tard, un refoulement « à chaud » qui suscité dans la foulée les critiques des ONG espagnoles et internationales, à l’image d’Amnesty International qui s’est déclarée préoccupée par le retour « chaud et sans aucun papier ».
De son côté, la délégation du gouvernement espagnol au préside occupé Melilla, a confirmé dans un communiqué publié samedi, le refoulement des 42 migrants, dont 26 femmes et 2 enfants de 3 et 4 ans, expliquant également que les migrants, originaires du Bangladesh, de la Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire et d’Ethiopie, ont été secourus par les autorités marocaines en haute mer et non sur le territoire espagnol, ce qui n’obligerait pas le gouvernement Sanchez à respecter les conventions de l’ONU, interdisant le refoulement à chaud, il en va de même pour les lois européennes sur le droit d’asile et le principe du non-refoulement.