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Admis au Centre d’accueil pour le rapatriement (CPR) de Turin, en Italie, cinq Marocains et un Algérien ont été interpellés, samedi, pour dommages aggravés, après qu’un incendie s’est déclenché dans le lieu d’hébergement, le 4 décembre 2019. Les fait ont causé des «milliers d’euros» de dommages selon la police, citée mardi par Il Giornale.
Les Marocains sont âgés de 24 à 42 ans, tandis que le ressortissant algérien est âgé de 57 ans. Le média italien indique que les suspects auraient «mis le feu volontairement à l’ensemble du complexe où ils ont été accueillis, en attendant leur reconduction à leurs pays d’origine». «Le feu a pris dans tout le bâtiment, détruisant les dortoirs et les cantines des zones blanches, bleues, rouges et vertes», explique la même source.
En effet, l’incendie a été déclenché «tard dans la soirée à partir de certains matelas brûlés à l’aide de briquets», rapporte Il Giornale. Les flammes ont rapidement pris, ravageant ainsi tous les bâtiments du centre qui hébergeait une centaine d’étrangers. Grâce à l’intervention rapide des pompiers et de la police turinoise, aucune intoxication par asphyxie ou blessure n’ont été déplorées, mais les dégâts matériels ont été très importants. C’est le système de vidéosurveillance qui a permis d’identifier les auteurs.
Selon les enquêtes menées par le siège de la police de Turin, il y aurait un lien entre cet incendie et les différents épisodes de révolte dans le centre, les premiers troubles ayant été enregistrés fin novembre 2019, comme une forme de protestation contre les mesures d’expulsion enclenchées. Cette hypothèse n’exclut pas une éventuelle connexion avec d’autres faits similaires, signalés au niveau des CPR de Caltanissetta et de Trapani en Sicile, ou encore à Bari sur la côte adriatique, selon le média italien.